C’est un organe essentiel à l’installation des machines et de l’équipement. Avec une capacité de levage de 2 tonnes, il peut disposer n’importe où dans la salle des parties de machines ou enlever celles qui n'étaient plus utilisées.

C’est de la pure mécanique appliquée : un gamin pourrait faire rouler le pont et chacun des chariots.

Il y a deux charriots sur ce pont, Ils circulent sur des rails, ce sont des chaînes qui commandent toutes les manœuvres. Le pont lui-même est réalisé en cornières losange, principe souvent utilisé pour des charpentes et des ponts. Grâce aux deux chariots disposant chacun d’un palan, on peut soulever une longue poutrelle en la saisissant par les extrêmités. La précision du mécanisme est extraordinaire puisque la démultiplication par engrenages réduit de manière importante l’effort de traction. Nous verrons des écoliers et écolières s’essayer à faire bouger tout cela.

 

Aujourd’hui tous les ponts roulants sont électrifiés. Ici même en cas de panne de courant cela roule et c’est beaucoup moins dangereux puisque la manoeuvre est contrôlée par les mains. Le pont peut rouler sur les rails qui sont fixés au mûr.

Malheureusement, les éclairages ont été placés un peu trop bas.

 

Perchés sur un échafaudage, sécurisés par des harnais de sécurité et une ligne de vie, les ouvriers ont réalisé un magnifique travail de restauration. On ne sait pas depuis quelle date il avait cessé son activité, il ne servait plus sans doute une cinquantaine d’années.

Le travail a consisté a décrasser les engrenages, ramollir les graisses et huiles, décaler avec des crics les blocages, faire jouer les engrenages.

Il a fallut aussi adapter un système ingénieux pour que la chaîne de roulage du pont ne frotte pas sur la gaine de ventilation qui, elle, est récente.

Ce pont est terminé, il a reçu au pinceau l’huile de protection. Il brille. Bravo à Dino,Momo, Abdel et Luis.