Le piston du cylindre de la Carels a bougé!

OUF, les hommes sont parvenus à débloquer les pistons!

La culasse avait été démontée alors que l'on espérait accéder à la tête de l’axe du piston. Cela s’était révélé impossible. Momo a tout de même voulu réessayer. Les ouvriers ont redémonté la protection de la tête de culasse et sont parvenus à retirer cette tête en fonte horriblement lourde par une combine de cric et de leviers. Le cylindre dans lequel le piston coulisse habituellement s’est révélé rouillé et cela bloquait le piston.

Nettoyage, huile huile dégrippante, chauffage au chalumeau et essai de démontage de l’écrou qui fixait le piston de ce cylindre, rien ne bougeait.

Finalement, en combinant la force du volant forcé à tourner cran par cran, grâce à la pression hydraulique, tendant les câbles tendus entre le vilebrequin et le pied du sabot portant la tête du piston, grâce aussi à un solide coup de masse sur la tête du piston, un bruit s’est fait entendre : le piston a bougé!

On a insisté et les pistons ont continué à glisser avec uniquement la force du volant mu par la pression du cric hydraulique.

Après plusieurs mouvements et trois tours du volant, le sabot de l’axe a dégagé sa base et les hommes ont commencé à poncer la partie sur laquelle ce sabot devait circuler. Nous graisserons cette partie dès que nos travaux ne généreront plus de poussière.

A présent, nos hommes poursuivent le ponçage et nettoyage du moteur, à commencer par les tête des socles des soupapes d’admission, puis le volant comme tel. La rouille était TRES importante sur la partie basse du volant en raison du fait que ce volant soit resté immobile sous des déluges de pluie.

Aujourd’hui, grâce à une ponçeuse semblable à celle utilisée par les carrossiers, couplée à un aspirateur, on récupère la poussière de rouille sans créer de nuage de poussière.

Comme pour les autres machines, nous nettoierons au savon et à la brosse pour enlever ce qui n’est pas adhérent, laissant un maximum d'éléments des peintures d’origine.